C'est une petite révolution que la pandémie a accélérée en seulement un an et demi. Télétravail et «flex office» font aujourd'hui partie intégrante du vocabulaire des salariés. Mais ceux-ci passent d'abord par une bonne organisation que des logiciels comme Coviflex entendent solutionner.
Lancée en mai 2020 alors que la France sortait de son premier confinement, cette plate-forme fédère désormais plus de 110.000 collaborateurs dans plusieurs sociétés parmi des start-up, à l'instar de Konbini, Brut et ManoMano, mais aussi de grands groupes comme Stellantis, Mutuelle Générale, Havas ou Canal+.
Concrètement, cet outil en ligne permet à chaque salarié de préciser quel jour de la semaine il sera en présentiel ou en télétravail, tandis qu'il peut ajouter quel bureau il occupera pour les entreprises qui ont opté pour le flex office.
«La mise en place du mode de travail hybride s'est imposé dans toutes les entreprises, que ce soit une société de 100 personnes ou une multinationale. Et pour gérer la mise en place de ce mode de travail - qui a des impacts organisationnels, managériaux, juridiques et RH - il y a un besoin en outils IT pour gérer la présence des collaborateurs et pas seulement leur présence mais aussi pour gérer le lieu de travail lui-même. Que ce soit Coviflex ou un autre, les entreprises sont obligées de s'équiper d'autre chose que d'une feuille Excel pour gérer cette problématique importante», explique Dominique Taieb, directeur général de Polyconseil, société spécialisée dans la transformation numérique des entreprises depuis seize ans et créatrice de Coviflex.
Solutions avec ou sans capteurs ?
Depuis plusieurs mois, plusieurs sociétés proposent en effet des plates-formes afin de gérer l'accueil des salariés et le travail distanciel. Certaines solutions mises ainsi sur l'usage de capteurs posés sous les bureaux des salariés et qui indiquent en temps réel si l'espace de travail est occupé ou pas. Si la crainte du «flicage» est dans les esprits de certains collaborateurs, l'idée affichée est ici d'organiser le flex office, cette méthode n'attribuant pas de bureau précis à un employé.
«La solution des capteurs part d'un point de vue immobilier pour gérer le lieu de travail. Notre approche, sans capteur, est tournée vers le collaborateur et ses besoins. Selon nous l'usage des locaux est au service du collaborateur et pas l'inverse. Notre vue reste essentiellement digitale, rassurante et facilement utilisable», ajoute Dominique Taieb qui se félicite de l'acceptation très large de son logiciel.
Depuis plus d'un an Coviflex a en effet évolué avec une interface simple et ergonomique, tandis qu'il est par exemple possible pour un salarié de programmer des réservations récurrentes, définir des patterns d'occupation et choisir la place précise que l'on veut occuper. Il est même possible de savoir rapidement si les collègues avec lesquels on veut travailler sont présents. Le logiciel permet aussi de «privatiser» des espaces collaboratifs. En outre, un salarié peut réserver des places de parking, pour les entreprises qui en possèdent.
«Pour les directions générales, il est possible également d'avoir une vue claire de l'ensemble de l'activité, comme le taux d'occupation des locaux par exemple», souligne Dominique Taieb.
A l'heure du bilan alors que les effets de la pandémie se calment, Polyconseil fait état d'une situation de télétravail et de flex office qui devrait perdurer dans les usages des entreprises. La société a ainsi déployé son logiciel Coviflex dans huit pays.
La version originale de cet article a été publiée sur Cnews.fr
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