Des personnalités plaident pour la création d’un "chèque bureau universel" afin de permettre aux salariés d’accéder à de meilleures conditions de télétravail. Ce dernier fonctionnerait à l’image des tickets-restaurants ou des chèques-vacances.
Plusieurs personnalités demandent la création d’un "chèque bureau universel" qui fonctionnerait comme les tickets-restaurants ou les chèques-vacances. Il permettrait aux télétravailleurs de mieux s'équiper à moindres frais.
Protéger les télétravailleurs
Les 33 signataires d’une tribune publiée par Le Journal du Dimanche rappellent que le télétravail est parfois compliqué : "logements exigus, nuisances sonores, mobilier et écrans peu adaptés, connexion Internet déficiente voire inexistante. De crise de santé physique, le coronavirus pourrait bien muter en crise de santé mentale".
Pourtant un cadre a été fixé le 26 novembre 2020 dans un accord national mis en place avec les partenaires sociaux. Il a notamment donné l’autorisation d’exercer dans un tiers lieu, extérieur à l’entreprise. Cet accord évoque également l’isolement professionnel. "Appuyons-nous sur cette avancée pour construire un droit nouveau qui remédierait aux nuisances du télétravail sans amoindrir ses bienfaits", ajoutent les signataires dont font partie sept parlementaires mais aussi Benoît Hamon ou encore Myriam El Khomri.
Qui payerait pour ce "chèque bureau" ?
Ces derniers aimeraient que ce "chèque bureau" soit financé par l’employeur et utilisable par le salarié. Il pourrait notamment servir à payer l’accès à un tiers-lieu ou un espace de coworking et ainsi utiliser ses installations.
Dans l’idée, ce chèque serait cofinancé par l’État et les collectivités locales. Il pourrait également être émis par une société spécialisée. Les signataires estiment que même le comité social et économique de l’entreprise pourrait participer à son financement. Ce chèque bureau "redynamisera aussi le tissu économique des territoires (restauration, consommation, culture…) et modernisera les services publics", assurent les personnalités.
La version originale de cet article a été publiée sur Midilibre.fr
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