Même si le présentiel redevient de plus en plus la norme dans la sphère professionnelle, de nombreux salariés caressent encore le rêve d'une vie à l'étranger où l'on peut conjuguer travail et voyage. Mais ce n'est pas tout d'étudier la qualité de vie sur place. Il faut aussi rapprocher ce paramètre aux exigences des visas accordés aux télétravailleurs pour vraiment indiquer les pays à recommander pour ce type de projet...
Visas pour télétravailleurs : des critères variables
Ce n'est pas tout d'avoir envie de changer de vie pour travailler depuis l'étranger. Encore faut-il faire le bon choix et opter pour le pays qui convient le mieux au projet que l'on se fait d'une organisation en télétravail dans un autre pays que le sien.
Aujourd'hui, on peut se lancer plus facilement grâce à l'instauration de visas pour télétravailleurs nomades, un document largement déployé dans le monde entier pour faciliter l'installation. Selon l'Organisation mondiale du tourisme (UNWTO), près de la moitié des pays (47%) ont mis en place des démarches administratives pour accorder un droit d'entrée sur leur sol à ces voyageurs pas comme les autres.
Obligation d'un revenu minimum, exonération d'impôts... Ce type de visa est associé à tout un tas de critères distinctifs dans chacun des pays, sans compter que les démarches pour en faire la demande sont rarement gratuites. 6% des destinations qui en dispensent ne réclament aucun frais, avait indiqué l'UNTWO.
L'Espagne offre le meilleur compromis
Mais le coût de la vie n'est pas le même selon que l'on télétravaille en Espagne, en Amérique du Sud ou en Scandinavie. Voilà pourquoi il est intéressant de rapprocher les avantages d'un visa pour digital nomade aux dépenses sur place.
Quand on fait les comptes, l'Espagne offrirait la meilleure qualité de vie.
Elle réunit une faible exigence en matière de revenu minimum pour obtenir un visa (2140 euros par mois) tout en présentant une qualité en matière de soins de santé, une connexion internet tout à fait adaptée pour travailler à distance et un coût de la vie abordable.
Ce sont quelques-uns des critères essentiels pris en compte par le portail d'informations VisaGuide.World, qui renseigne sur toutes les dispositions pour obtenir ce document de voyage souvent indispensable.
En Europe ou hors Europe ?
Au bout du compte, si l'Europe est souvent indiquée comme la meilleure destination pour être sûr qu'il n'y ait pas de bug de connexion au moment d'une réunion Zoom, comme l'indiquait une étude Savills cet été, les cartes sont davantage rebattues quand on intègre les formalités du visa pour digital nomade.
Dans ce contexte, l'Argentine constitue le deuxième eldorado pour télétravailleurs, en raison du revenu minimum qui ne doit être que de 2500 euros pour décrocher le document. On pourrait aussi opter pour l'Uruguay ou la principauté d'Andorre, qui n'exigent pas de revenus minimum, mais ces options sont moins recommandables en raison de la qualité de connexion internet et du système de santé.
Le top 10 des pays selon le digital nomad visa index :
Espagne
Argentine
Roumanie
Emirats Arabes Unis
Croatie
Portugal
Uruguay
Malte
Norvège
Andorre
La version originale de cet article a été publiée sur https://www.rtbf.be/
コメント