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Chiffres clés du Télétravail - 2

Dernière mise à jour : 20 janv. 2021


Tout le monde ne parle que de ça. Qu’il soit volontaire ou solution de recours, le télétravail s’impose comme une alternative aux problèmes de mobilité.


Mais est-ce vraiment si populaire ? Combien l’ont déjà mis en place ? Pour quels résultats ? Retour en chiffres sur cette pratique.



Depuis le début de la crise sanitaire, le télétravail est dans toutes les discussions dans le monde du travail. Le confinement de la population a obligé les entreprises à repenser leur mode de fonctionnement et le télétravail s’est imposé pour beaucoup comme une excellente alternative au travail en présentiel au bureau.


Voici quelques chiffres sur cette pratique en pleine expansion depuis quelques années.


Où ?


Le télétravail en France, une pratique qui se développe !


  • En 2018, 29% des salarié.es ont pratiqué le télétravail occasionnellement ou régulièrement, contre 25% l’année précédente. Or, seuls 6% des salarié.es le pratiqueraient de manière contractuelle.

  • 11% des cadres l’auraient déjà pratiqué au moins une fois par semaine.


Une pratique qui séduit d’abord les grandes entreprises


  • Près de la moitié des télétravailleurs (49 %) sont employés dans des sociétés de plus de 1.000 salariés.

Le télétravail, une affaire qui roule, … surtout chez nos voisins !

  • En 2017, ⅔ de la main d’oeuvre mondiale a fait appel au télétravail, contre 14% en 2012.

  • Le Brésil (80%) et l’Inde (78%) caracolent en tête, suivi de l’Australie, tandis que le Japon est le pays le plus en retard.

  • Les Français seraient les plus nombreux à déplorer le fait que leur entreprise ne propose pas du tout de télétravail (33%) contre seulement 10% des Brésiliens et 15% des Allemands.


Qui ?


Le télétravailleur, c’est un.e. francilien.ne de plus de 35 ans avec enfants à charge

  • 57% des télétravailleurs vivent avec des enfants, 45 % sont âgés de 35 à 49 ans, et plus de 3 sur 10 (34 %) vivent en Ile-de-France.


Un télétravailleur plutôt “home sweet home” qu’espace de coworking


  • 92% des télétravailleurs exercent à domicile, bien loin devant les tiers lieux comme les espaces de travail partagé/coworking (21%).

  • Seuls 6 télétravailleurs sur 10 disposeraient chez eux d’un espace aménagé à cet effet.


Quand temps de trajet économisé rime avec charge de travail plus importante

  • Les cadres pratiquant le télétravail effectueraient des semaines de 43 heures hebdomadaires en moyenne contre 42,4 heures pour des cadres exerçant en présentiel.

  • Les télétravailleurs les plus intensifs (à raison de 2 jours par semaine) travailleraient 35 minutes de plus que leurs collègues non télétravailleurs.

  • Quant aux télétravailleurs « intensifs », ils déclarent « deux fois plus souvent travailler plus de 50 heures par semaine ».

Pourquoi ?


Le télétravail, une aspiration croissante chez les salarié.es

  • 61% des salarié.es souhaitent la mise en place du télétravail dans leur entreprise mais seuls 17% en bénéficient.

  • 35% des salarié(es) aspirent à télétravailler occasionnellement. 12% aspirent à télétravailler tous les jours ouvrables de la semaine.

Une solution d’optimisation du temps de travail

  • Le télétravail est surtout perçu par le/la salarié.e comme un moyen de supprimer le temps de trajet séparant le domicile du lieu de travail (54%) et d’être plus efficace dans son travail (36%). Contrairement à une idée reçue, c’est bien moins par souci de confort personnel.

Des bénéfices sur la productivité…et la santé

  • Le télétravail permettrait de diminuer la fatigue d’après 85% des salarié.es.

  • En outre, le télétravail peut accroître la production et la productivité de l’ordre de 5 à 30%

Les craintes : difficultés de déconnexion et managériales

  • Le premier frein chez les télétravailleurs salarié.es concerne l’opinion des collègues quant à leur productivité supposée (62% font part de cette inquiétude).

  • 66% des Millennials redoutent d’être considérés comme “non productifs”, contre 50% des plus âgés.

  • Les principales craintes côté salarié.es : risque de confusion vie pro/vie perso (59%) et une inflation de la charge de travail (47%),

Côté dirigeants : secteurs et difficultés managériales restent les deux principaux freins

  • 93% des entreprises n’ayant pas instauré le télétravail estiment que leurs secteurs ou leurs métiers ne permettent pas la mise en place de cette pratique.

  • Crainte majoritaire côté dirigeant.es : difficulté à manager les équipes à distance (56%).



Comment ?


Face aux risques psychosociaux, l’importance de donner un cadre précis au télétravail

  • Selon les salarié.es, la durée idéale du télétravail à 6,7 jours par mois (sur une base de 20 jours ouvrés par mois).

  • Parmi les salarié.es ayant expérimenté le télétravail, 36% déploreraient un manque de relation humaine. La crainte de se faire licencier y est chez eux 3 fois supérieure à la moyenne.

  • En 2017, 25% du télétravail avait été mis en place via un accord collectif et 21,7% via un accord individuel passé entre le/la salarié.e et sa hiérarchie directe.

La solution ? Du bon matériel et une égalité de traitement

  • Parmi les solutions évoquées figure le fait d’équiper les salarié.es de technologies faciles à utiliser pour communiquer avec les autres collègues (62%) ou encore de veiller à ce que les mêmes politiques soient appliquées à l’ensemble des salarié.es, indépendamment de leur ancienneté ou de leur situation (60%).



 

Sources :

Etude Malakoff Mederic 2nde édition, télétravail : regards croisés salariés dirigeants, 2019

Ministère du travail, télétravail mode d’emploi, 2018



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